Les coulisses d’un sauvetage réussi !
Dans de telles situations, acculées et désorientées, les entreprises ont avant tout besoin d’un conseiller indépendant, capable de les rassurer et de mettre à disposition son expérience et son réseau.
Dans ce cas précis, afin de sortir de l’impasse, il était nécessaire de trouver une entreprise d’investissement capable de fournir une ligne de couverture de change à terme de 13 millions pour couvrir la mission et procéder au rachat des couvertures arrivant à échéance et sous la menace de nouveaux appels de marge.
La mise en place d’une couverture inverse (c’est-à-dire l’ouverture d’une position de sens inverse aux couvertures de change initialement ouvertes auprès de l’établissement de paiement) a permis de neutraliser la situation.
En pratique, une présence au quotidien pour éviter les dérapages
Restait dans le même temps à s’assurer du bon pilotage de l’opération afin que les lignes de couverture de change inverse ouvertes auprès de la société d’investissement viennent couvrir les besoins des lignes de couverture de l’établissement de paiement tout en respectant les différentes échéances.
Accompagné d’un avocat en droit bancaire inscrit au Barreau de Londres et de Paris, Sébastien Oum (fondateur d’Ambriva et expert en couverture du risque de change) a pu sécuriser l’opération d’un point de vue technique, financier et juridique, malgré l’hostilité de l’établissement de paiement.
Des résultats probants
En s’affranchissant de son broker pour “revendre” ses couvertures, notre client est parvenu à récupérer l’ensemble de ses dépôts de garantie et appels de marge. Une fois la position sécurisée et le risque neutralisé (objectif principal), le débouclage de l’opération s’est même soldé par 80 000€ de gains financiers.
In fine, notre client a retrouvé une indépendance totale vis-à-vis de son établissement de paiement et réajusté par la même occasion ses engagements pour ne couvrir que ses véritables besoins au cours des trois prochains mois. Sous la pression, l’établissement de paiement a même fini par accepter le report d’une partie des couvertures.
D’une position défensive et critique, notre client est donc désormais en capacité de repartir sereinement à l’offensive et de se concentrer de nouveau à la conquête de nouvelles parts de marchés !