L’Europe doit agir !
Depuis le 23 mars dernier, la Chine et les États-Unis se livrent une guerre commerciale à grands renforts de déclarations polémiques et de barrières douanières. Loin du maelström politico-médiatique, ce bras de fer entre les deux premières puissances économiques mondiales se joue aussi de façon plus discrète sur le front monétaire. Détentrice de la deuxième monnaie la plus échangée au monde, l’Europe a une carte à jouer pour défendre ses entreprises, mais encore faut-il trouver les bons moyens d’action.
Choc des titans
Dans ce choc des titans, Pékin accuse Washington d’avoir déclenché « la plus grande guerre commerciale de l’histoire ». Côté chinois, tous les moyens sont donc bons pour s’opposer aux mesures protectionnistes américaines : le recours aux traditionnelles barrières douanières, mais également l’usage d’une arme plus discrète mais tout aussi efficace : l’arme monétaire.
Moins commentée que l’instauration des barrières douanières à l’encontre de 60 milliards de dollars de biens américains, la baisse du yuan de près de 10% face au billet vert au cours des derniers mois a pourtant permis aux exportateurs chinois de compenser l’augmentation des taxes américaines.
Baisse de la croissance
Bien sûr, cet affrontement n’est pas sans conséquence pour l’économie mondiale. Au vu des dernières prévisions du FMI la croissance des deux pays rivaux ralentirait de -0,2% en 2019,
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Les entreprises sont en première ligne.
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