Volontariat international en entreprise à Temps partagé : risques et opportunités
VIE à Temps partagé ? Pour les PME et ETI, ouvrir un nouveau marché à l’international représente une
opportunité, mais également un risque qu’il faut savoir gérer tant sur le plan des ressources financières que sur celui des ressources humaines.
Pour les entreprises souhaitant développer leurs activités à l’international, attirer les bons collaborateurs, tout en respectant leurs contraintes budgétaires peut parfois relever du numéro d’équilibriste… Heureusement, certaines formules encouragées par les institutions publiques permettent aux entreprises d’être accompagnées dans leur démarche, et de bénéficier de solutions sur-mesure, notamment grâce au VIE à Temps partagé.
Qu’est-ce que le VIE à temps partagé ?
Le Volontariat international en entreprise (VIE) permet d’exercer une activité professionnelle commerciale, technique, ou encore humanitaire, dans une entreprise française implantée à l’étranger, et sous certaines conditions.
Pourquoi recruter un VIE à temps partagé ?
Sollicité à 80% par des TPE et PME, le VIE à temps partagé permet aux petites structures de mutualiser les frais engendrés par le recrutement d’un travailleur en VIE (indemnisation, hébergement, formation, etc.). Au-delà de la réduction de coût, le recours à un organisme spécialisé et partenaire de Business France permet également aux entreprises de gagner du temps dans le process de recrutement tout en attirant les meilleurs talents.
Le témoignage de l’entreprise Quantificare recueilli par l’IMED insiste plus particulièrement sur 4 raisons ayant poussé l’entreprise à choisir cette option pour défricher de nouveaux marchés internationaux : la présence locale permanente du volontaire, la prise de risque modérée, le soutien financier apporté par la Région, ainsi que la souplesse et la facilité de gestion.
Comment recruter un VIE à temps partagé ?
En raison notamment de l’éloignement géographique du volontaire, le choix d’un candidat de confiance est un prérequis essentiel. Mais quelles sont les étapes pour recruter un VIE à temps partagé ? Comment faire pour trouver le bon volontaire ? Et surtout, comment faire pour que l’heureux élu ait toutes les chances de réussir dans sa mission ?
Avant de vous lancer à proprement parler dans la phase de recrutement, vous devez tout d’abord vous assurer que votre entreprise se trouve dans de bonnes conditions pour se lancer sur un nouveau marché. Cela peut certes paraître évident, mais il est toujours utile de rappeler qu’un VIE ne doit pas être envoyé à l’étranger comme une bouteille à la mer. Plus la mission de votre VIE sera alignée avec les objectifs de croissance de votre entreprise, plus ses chances de succès seront élevées.
Commencez par identifier la situation dans laquelle se trouve votre entreprise vis-à-vis du marché cible. Avez-vous des flux d’affaires avec le pays cible ? Avez-vous d’ores et déjà une structure commerciale locale ? En fonction des réponses à ces questions, vous pourrez alors définir vos besoins avec plus de précisions et demander à votre volontaire d’établir un diagnostic afin de valider votre stratégie d’entrée, de représenter l’entreprise afin de lui offrir un point
d’appui à l’export, voire d’assurer la gestion et le suivi du marché local si votre entreprise est d’ores et déjà bien implantée dans la zone de chalandise en question. Pour la suite du processus de recrutement, il vous est possible d’effectuer vos recherches de façon indépendante (au risque de perdre un temps précieux et de commettre quelques faux pas), ou bien de faire appel à un partenaire Business France pour plus de sérénité et d’efficacité. 592 PME ont déjà franchi le pas pour un total de plus de 50 000 recrutements…
Prêt à vous lancer à votre tour dans l’aventure internationale ?